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Au rythme du Ramadhan
Ouzera (Médéa)
Publié dans El Watan le 06 - 09 - 2009

Après de longues heures de jeûne, la ville d'Ouzera dans la wilaya de Médéa commence généralement à grouiller de monde au-delà de 15heures.
Les trottoirs se remplissent de vendeurs occasionnels, dont surtout des fellahs venus des régions rurales pour vendre, entre autres, diverses variétés de figues. Ici, ce fruit est cédé à moins de 70 DA le kg. Les pommes, les abricots séchés sont aussi ces fruits du terroir qui garnissent les étals en ce mois de Ramadhan. Quoique le vignoble fasse aussi la fierté de la région, les raisins du terroir ne seront en phase de récolte qu'à partir du mois d'octobre. Ceux qui sont sur les étals proviennent de l'ouest du pays et pour les habitants d'Ouzera, « ils sont loin d'avoir le goût et la qualité de ceux de leur région mûris sous des températures clémentes ». La vente de pain traditionnel (khobz elmatlouh ou el madoune) est cet autre commerce auquel s'adonne un nombre de plus en plus croissant d' habitants de cette zone où on trouvait, naguère, dans toutes les maisons, un four traditionnel ou tout autre matériel pour y préparer ce pain. « Il faut revenir quelques années en arrière pour savoir que la majorité des ménages ouzeriens préparaient chez eux leur propre ration journalière de pain traditionnel.
On aurait jamais cru qu'il se trouverait un jour des gens qui achèteraient ce pain », lâche un quinquagénaire de la localité d'Ouzera. Le chômage et la paupérisation des ménages sont parmi les facteurs qui ont poussé les gens à se débrouiller comme ils peuvent pour se procurer des rentrées d'argent supplémentaires. En plus de la zlabia et du kalb elouz, les étals des vendeurs occasionnels offrent aussi toutes sortes de friandises qui étaient, jadis, surtout l'apanage des citadins. Ainsi, el bourak, les tartes et toutes sortes de pâtes sucrées ont fait ces dernières années leur apparition avec force. Ces préparations tendent à remplacer en diverses occasions, d'autres mets traditionnels, tels que « El Mthakba », « Erakhsas », « El baghrir », « Elmsemene »… Cette ambiance de souk à ciel ouvert observée à Ouzera dure jusqu'à l'heure du f'tour. Cependant, les villageois des régions limitrophes quittent généralement les lieux plus d'une heure avant l'appel du muezzin pour la rupture du jeûne. Les moyens de transport y font défaut et leurs villages n'ont jamais bénéficié d'une desserte régulière. Véhicules de particuliers, bus de fortune qui déposent leurs clients à mi-chemin, tracteurs, à dos d'ânes ou à pied, tous les moyens sont bons pour ces villageois, pourvu qu'ils rejoignent leurs familles à l'heure de la première cuillerée de chorba. Après la rupture du jeûne, commence une vie nocturne, entre les cafés qui se remplissent, les mosquées pour faire la prière de tarawih, les soirées en famille…Ainsi, s'écoule le Ramadhan à Ouzera.


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