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Commune de Naciria (Boumerdès) : Peu de perspectives pour les jeunes
Publié dans El Watan le 06 - 09 - 2009

Le chômage et la précarité touchent de larges franges de la population, en l'absence d'un essor économique dans la localité.
Le chômage a atteint des proportions alarmantes dans la commune de Naciria. Avant le mois de Ramadhan, les innombrables cafétérias de la ville affichaient complet toute la journée. Les tables sont souvent occupées par des groupes de jeunes qui partagent un seul café. « Faute d'argent, on se paie à tour de rôle, chaque jour, un seul café qu'on partage tous ensemble, entre amis », dit Nacer, un jeune universitaire. Les plus chanceux qui peuvent économiser 50 DA, en travaillant durement chez un particulier, occupent les cybercafés, où ils espèrent faire des rencontres sur Internet qui leur ouvriraient des perspectives d'émigration. Les plus hardis ont décidé de défier la chaleur torride et le bruit assourdissant des véhicules et les risques d'accidents en érigeant, le long de la RN12, des dizaines de baraques en bois pour la vente de pastèques et de melons. « Normalement l'Etat doit nous offrir des postes de travail durant la période des vacances. Actuellement, au lieu de nous reposer et de penser à nos études, nous courons derrière l'argent. C'est malheureux ! Comment voulez-vous qu'on réussisse dans nos études et pouvoir gérer ce pays à l'avenir », tempête Saïd, un étudiant en première année à l'université de Boumerdès qui tient une baraque de pastèques sur la RN12.
Saïd dit avoir emprunté une somme de 30 000 DA pour s'engager avec son ami Ali, un étudiant en sciences politiques à l'université de Tizi Ouzou, dans cette activité à hauts risques. « Nous dormons à la belle étoile et nous sommes exposés à de réels risques d'accidents de la circulation. Mais que voulez-vous qu'on fasse, si nous ne travaillons pas, nous ne pouvons pas poursuivre nos études l'année prochaine, car on est loin du temps où le père donne de l'argent à son fils », susurre Ali avant d'enchaîner : « J'ai commencé le travail forcé à l'âge de 14 ans et si je ne me débrouille pas, je ne mange pas. Mais actuellement, je souffre de plusieurs maladies. » Mouloud et Mahmoud, deux autres étudiants qui ont investi dans ce créneau précisent que « partout où nous sommes allés chercher du travail, on nous renvoie ». « Les patrons préfèrent recruter généralement ceux qui peuvent travailler durant toute l'année », déplorent-ils avant d'ajouter que l'activité qu'ils ont choisie n'est pas du tout rentable et ne leur a pas permis de rembourser l'argent qu'ils avaient investi.
D'autres jeunes, ceux-ci très nombreux également, universitaires en majorité, ont opté, pour mettre fin au calvaire du chômage qui les ronge, pour un poste de pré-emploi en tant que contractuel pour une rémunération de 7000 DA/mois. Tandis que les moins chanceux ont postulé pour des postes d'emploi des jeunes à raison de 3000 DA par mois. « Cela fait plus de deux ans que je travaille dans le cadre du pré-emploi après avoir passé plus de trois ans au chômage. Je vois mon avenir flou, les quelques sous que je touche, souvent après un grand retard, ne couvrent même pas mes frais de transport et je m'endette souvent pour boucler le mois », déplore, Karim, un ingénieur en informatique. La situation est pire dans les régions montagneuses. Là, le chômage qui touche de nombreuses familles a poussé des centaines d'enfants à abandonner l'école pour aller renforcer les rangs des chômeurs et des délinquants.


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