Des citoyens résidant à l'extrémité est de la cité des Jésuites, à Boufarik, se plaignent de la présence d'un énorme chien noir dans les parages. Ils le croisent le matin à l'aube, lorsqu'ils se rendent notamment à la mosquée, toujours au même endroit, à proximité des 40 logements socio-participatifs. « Cet animal pourrait appartenir à l'agent de sécurité qui surveille les lieux. Le problème est que ce dernier n'est jamais là lorsque les gens croisent ce chien sur leur chemin et ont ainsi la frayeur de leur vie. Laisser cet animal libre est dangereux pour les passants qui sont obligés de faire tout un détour afin de l'éviter », nous dit un riverain. Faut-il attendre qu'une personne soit mordue pour agir, d'autant plus qu'à l'autre bout de la ville, à Mimoune plus exactement, un citoyen a été attaqué à l'aube par une meute de chiens errants il y a quelques jours. Jusqu'à présent, selon les déclarations de nos interlocuteurs, seuls les réflexes de garder le sang-froid et de ne pas fuir les ont préservés.