L'îlot de 75 logements sociaux reconnaissables à leur toiture et situés à l'extrémité est de « la cité des Jésuites » à Boufarik, devant le nouveau bureau de poste et les 314 LSP, connaît une situation de grave pollution et d'insalubrité. A la propreté des lieux et aux espaces verts se sont substituées au bout de quelques mois seulement, la saleté et la pollution qui enlaidissentle paysage. En effet, des sachets d'ordures, au lieu d'être acheminés vers leur destination finale qu'est le dépotoir métallique, sont abandonnés au milieu des herbes. « C'est la faute aux parents qui confient les ordures à leurs enfants incapables de soulever les sachets lourds et contraints de les abandonner à mi-chemin », dénonce un résidant. Par ailleurs, un autre spectacle d'insalubrité portant atteinte à l'environnement est constaté : il s'agit des flots d'eaux usées qui se déversent dans la rue à partir du premier étage d'un bloc à cause d'une canalisation détériorée. Dans leur chute, ces eaux éclaboussent les murs qu'elles noircissent à proximité de locaux commerciaux puis vont stagner dans les espaces verts entraînant sur leur passage des détritus et dégageant des odeurs incommodantes pour les passants et les riverains. « Le bruit du contact de l'eau avec le sol s'entend jusqu'à une heure tardive de la nuit nous empêchant même de dormir », nous dira un habitant sur les lieux. Il est urgent que les services de l'OPGI et ceux de l'hygiène communale interviennent pour mettre fin à cette lamentable situation.