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L'Egyptien Farouk Hosni en route pour l'Unesco
Publié dans El Watan le 12 - 09 - 2009

L'Unesco a encore quelques semaines pour élire son nouveau directeur ou sa nouvelle directrice. Parmi les noms sur la table, une candidature fait toujours polémique en Europe, celle de l'Egyptien Farouk Hosni pourtant ultra favori.
Farouk Hosni est bien parti pour devenir le nouveau patron de l'Unesco. Le Conseil exécutif de l'organisation doit élire un nouveau directeur pour l'organisation avant le 23 septembre. Parmi les candidats en lice, le favori fait polémique. S'il avait tenu sa langue, c'est peut-être un tapis rouge qui attendrait Farouk Hosni en France. Inamovible ministre de la Culture égyptien depuis vingt-deux ans, ce francophone et francophile fait figure de favori pour succéder au Japonais Koïchiro Matsuura à la tête de l'Unesco, dont le siège est à Paris. Ce serait la consécration, à 71 ans, pour cet artiste peintre d'Alexandrie.
La gaffe qui fait polémique
L'an dernier, Farouk Hosni a provoqué la colère d'Israël et l'embarras des Occidentaux en répondant à un député islamiste qui le harcelait dans les couloirs du Parlement égyptien qu'il « brûlerait (lui)-même des livres israéliens s'il en trouvait dans les bibliothèques égyptiennes ». Il s'est depuis excusé pour cette phrase « tirée de son contexte ». « J'ai dit ça comme on aurait dit : “Va au diable !”, se justifie-t-il. Dans le monde entier, on dit des choses comme ça. » Le lobby pro-israélien intervient, avec des intellectuels comme Claude Lanzmann, Bernard-Henri Lévy et Elie Wiesel, qualifiant Farouk Hosni d'« homme dangereux » dans une tribune publiée dans journal français Le Monde. La revue américaine Foreign Policy l'accuse, elle, de faire le lit de la « judéophobie rampante » en Egypte. « Si j'étais antisémite, pourquoi aurais-je engagé la restauration des synagogues du pays depuis 1998 ? », rétorque l'intéressé. « Rien, écrit-il encore sur son site Internet (www.faroukhosny.com), ne m'est plus étranger que le racisme, la négation de l'autre ou la volonté de porter atteinte à la culture juive. » Le ministre égyptien était jusqu'alors un candidat idéal pour tourner la page des années d'incompréhension entre l'Occident et le monde arabo-musulman. Il en a d'ailleurs fait son credo : « Je crois fortement au pouvoir que possèdent l'art et la culture de susciter le dialogue et d'encourager la compréhension mutuelle », assure-t-il. L'Egypte a fait de l'élection de Farouk Hosni une affaire de prestige national. Elle a mené pendant deux ans une intense campagne pour soutenir celui qui est à la fois le plus ancien ministre de Hosni Moubarak et un proche de la première dame.
Mohamed Bedjaoui pourrait abandonner
Mohamed Bedjaoui pourrait jeter l'éponge, son pays l'Algérie soutenant le candidat égyptien. Une position qui s'inscrit dans le cadre des recommandations de la Ligue arabe et de l'Union africaine, deux organisations qui ont opté pour le ministre de Hosni Moubarak. La candidature de Bedjaoui présentée par le Cambodge avait tout l'air d'un défi de l'ex-ministre des Affaires étrangères envers la présidence. Le président en personne aurait été contre cette candidature parce qu'il avait rassuré le président égyptien sur le soutien de l'Algérie au candidat de son pays. Bedjaoui aurait fait marche arrière face aux pressions. « Il y a des pressions terribles, invraisemblables sur le Cambodge et sur ma personne », a-t-il déclaré. L'homme semble fatigué de tout cette polémique autour d'une candidature – la sienne – qu'il précise pourtant avoir présentée au su de son pays. L'élection n'est pas jouée d'avance, des bruits venant de Paris font état d'un sursaut de la candidate autrichienne Benita Ferrero-Waldner, encouragée, entre autres, par Paris, Berlin, Londres et Madrid. Tout reste possible, le Japonais Koïchiro Matsuura n'était pas favori quand il a été élu, en 1999, à la tête de l'Unesco.


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