Le blocage de la circulation s'accentue aux heures de pointe, à cause des dégradations de la chaussée et qui n'ont pas été réparées, et aux réseaux d'évacuation des eaux pluviales non entretenus. La réfection des réseaux d'assainissement, entamée il y a plusieurs mois, mais qui tarde à se terminer, a aggravé la situation. Les principales routes ne sont pas réhabilitées, telles que la RN 68 et le CW151, qui relient respectivement le chef-lieu de daïra aux communes de Chabet El-Ameur et Timezrit. Selon les responsables de la commune, les routes de la ville seront toutes restaurées après la fin des travaux qui sont en cours de réalisation. En attendant, les habitants de la ville, comme les usagers de ces routes, souffrent le martyre. A la Cité des 45 logements, la marche est pratiquement impossible. Le même problème se pose au marché municipal, où la plupart des marchands ont suspendu leur activité. Du côté du lycée, la situation est pire. Les élèvent entrent en classe les pieds chargés de gadoue. Seule la nouvelle cité EPLF échappe à ce problème. Les usagers de la route, particuliers et transporteurs principalement, dénoncent cette situation désastreuse et soulignent la démission des autorités locales devant cette situation.