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Difficile pour les familles à faible revenu
Après le Ramadhan et la rentrée scolaire, voici venu l'aïd
Publié dans El Watan le 22 - 09 - 2009

Les dépenses occasionnées par ces trois événements mettent à rude épreuve les bourses des familles.
Les dépenses supplémentaires qui viennent se greffer au mois de Ramadhan mettent davantage les familles en difficulté. Déjà que la seule facture de ce mois sacré se trouve être des plus salées viennent s'y ajouter d'autres dépenses qui mettent à rude épreuve les bourses les plus vulnérables. « En plus des dépenses du mois de Ramadhan et celles de la rentrée scolaire, on doit faire face maintenant aux frais occasionnés par l'Aïd », dira un père de famille. Et de poursuivre : « J'ai deux enfants en bas âge et j'ai dû débourser plus de 5000 DA en vêtements rien que pour un d'entre eux, c'est difficile pour beaucoup de tenir le coup », se lamente ce père de famille affairé, rencontré au marché couvert de Aïn Taya, qui grouille d'acheteurs, notamment durant les dernières soirées de Ramadhan où l'activité principale des ménages se focalise essentiellement sur le shopping et le lèche-vitrine. Le constat est manifestement partout le même. Les rues de la capitale se transforment durant les derniers jours du mois de carême en un grand bazar où toutes sortes de vêtements s'écoulent. Une virée cependant du côté de Rouiba renseigne sur la ruée des noctambules sur les lieux de vente de vêtements. La braderie, un endroit aléatoirement aménagé au centre-ville fourmille d'acheteurs.
« Les prix sur les étals de ce marché sont plus ou moins abordables par rapport à ceux pratiqués dans les magasins du centre-ville », assure une mère de famille. En effet, une légère baisse des prix est remarquable au niveau de ce marché, mais globalement les prix ne sont aucunement à la portée de tous. Du simple tee-shirt pour enfant cédé à 1000 DA aux petites robes pour fillettes qui ne coûtent pas moins de 2500 DA, en passant par les pantalons dont le prix peut atteindre 2000 DA, tels sont les prix pratiqués dans ce marché à forte fréquentation. « J'ai acheté des vêtements pour trois de mes filles, cela m'a coûté 15 000 DA », affirme une mère de famille rencontrée au sortir du marché. Dans un autre registre, et du côté d'El Harrach, les familles se ruent sur le grand marché de Boumati qui reste l'un des endroits de la capitale qui pratique des prix abordables : « Ici on trouve de tout et les prix sont acceptables », soutient Mourad un jeune père de famille qui a un enfant à charge. En effet, on peut constater que les prix des articles proposés à la vente au niveau de ce marché varient vraiment selon leur qualité.
Il y a même une partie du marché réservée à la vente de la friperie et qui est prise d'assaut par les clients : « Je ne peux pas vêtir mes cinq enfants tous par des habits neufs, alors j'achète une partie des vêtements ici », dira un père de famille nombreuse. C'est ainsi que les plus démunis des citoyens se rabattent sur ce genre d'habillement pour satisfaire la demande de leur progéniture. Cela renseigne cependant sur l'état de déliquescence du pouvoir d'achat qui connaît une érosion sans pareil égal.


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