Les roues et trottoirs de la ville côtière de Ténès sont dans un mauvais état après les travaux de rénovation du réseau d'AEP lancés au siège de la commune. La situation est d'autant plus préoccupante qu'elle dure depuis six mois et risque de l'être encore à l'approche de la rentrée sociale et de la saison des pluies. Les piétons et automobilistes ont du mal à se déplacer, d'où les perturbations de la circulation enregistrées le long des principales artères. Les dégradations sont surtout le fait de l'entreprise de réalisation qui n'a pas daigné, selon les habitants, remettre en état la voirie touchée. La réglementation est pourtant claire en ce sens, car elle oblige tous les intervenants à effectuer ces travaux une fois les chantiers terminés. Mais qui doit faire respecter la loi ? L'APC ou la Direction de l'Hydraulique ? s'interrogent-ils. Censée être le passage obligé de tout le littoral et le siège d'une importante agglomération, la ville de Ténès ne mérite certainement pas un tel visage. Déjà, lors de la saison estivale, cette dernière avait donné l'image d'une cité abandonnée à son triste sort avec un environnement agressé et des embouteillages au quotidien à l'entrée de la commune. Les services en charge de la gestion de cette daïra ont donc beaucoup de pain sur la planche et doivent s'atteler, d'ores et déjà, à lui rendre son visage d'antan. Ceci d'autant que des sommes faramineuses sont dégagées dans le cadre de l'opération dite « amélioration urbaine ».