L'affectation des box constituant le marché parisien de l'USTO suscite la colère des exclus qui espéraient en bénéficier et ont été surpris de voir d'autres à leur place, tel qu'ils le déclarent. Ce marché parisien, dont les travaux ont été finalisés il y a quelques mois, compte 36 box ou tables. Il a été réalisé pour permettre l'éradication du marché informel de l'USTO qui ternissait l'image de ce quartier et suscitait la colère des riverains. Une commission communale a établi la liste des bénéficiaires après inspection des dossiers des demandeurs et des sorties sur le terrain. A la mairie de Bir El-Djir, dont relèvent cette commission et ce marché parisien, on nous a déclaré « qu'il y a eu équité dans l'affectation de ces tables, ceux ouvrant droit en ont bénéficié. Mais vu qu'il y avait une grande demande, on ne pouvait satisfaire tout le monde. On a veillé à ce que les tables profitent aux habitants de ce quartier et aux chômeurs et ceux qui exerçaient au noir pour leur donner une chance ». Les exclus qui ont observé un sit-in devant le nouveau marché et comptent continuer leurs protestations devant le siège de la commune affirment qu'il y a des intrus dans la liste des bénéficiaires. Ces derniers demandent une commission d'enquête de wilaya sur ces affectations. A ce propos, on saura auprès de membre de l'assemblée communale de Bir El-Djir que l'APC est prête à étudier les recours. Cette commune a procédé également à l'affectation d'autres tables dans de nouveaux marchés parisiens à haï El-Yasmine et El-Nour. 60 tables ont été distribuées dans ces deux nouveaux quartiers qui s'ajoutent au périmètre de la commune de Bir El-Djir.