Sans médecins ni infirmiers, ni même agents de sécurité, les trois établissements sanitaires ne sont d'aucune utilité pour les villageois. Ces derniers se trouvent dans l'obligation de se déplacer vers le chef-lieu communal, en parcourant plusieurs kilomètres, pour consulter un médecin ou un dentiste. Même au chef-lieu, les soins ne sont pas disponibles durant toute la journée, car le médecin et le dentiste qui arrivent souvent en retard, quittent leurs postes avant 16h. Aucune permanence, ni garde de nuit n'y sont assurées. Les habitants de cette commune se déplacent dans les cas d'urgence vers l'hôpital de Bordj-Ménaïel avec leurs propres moyens, car l'unique ambulance que possède la commune est toujours garée au parque municipal. Elle n'est pas mise à la disposition des patients et des responsables de la polyclinique. Devant cette situation pénalisante, les citoyens ont réclamé l'amélioration des conditions de soins au niveau de la localité, en vain. La direction de la santé a lancé en 2008 un projet d'une nouvelle polyclinique, mais les travaux ne sont pas encore achevés.