Les 320 travailleurs de la cokerie garderont-ils leur statut durant l'arrêt de leur unité ou seront-ils affectés à d'autres unités du complexe ? Oui, répond le partenaire social dans un communiqué parvenu avant-hier à notre rédaction et signé par le secrétaire général du syndicat de l'entreprise ArcelorMittal Annaba, S. Kouadria et le président du comité de participation A. Bouraï. « Concernant le personnel de la cokerie et en accord avec la direction générale, il continuera à émarger à l'usine avec maintien du statut qui lui est propre », rassure le partenaire social de l'entreprise. Rassurante, cette précision vient 24 heures après la confirmation de la direction générale de sa décision de procéder à l'arrêt de l'unité de la cokerie le 11 octobre 2009 et à l'affectation de la majorité des charbonniers à d'autres unités du complexe durant l'opération de réfection. Pas moins d'un an d'arrêt et une enveloppe de 20 millions d'euros sont nécessaires pour assurer la maintenance de cette unité en activité depuis 1978 avec une capacité de production de 800 tonnes de coke/jour. Une quantité indispensable pour l'alimentation en énergie des 2 hauts fourneaux du complexe dont l'un d'eux est programmé après la cokerie pour une opération similaire de maintenance. ArcelorMittal déboursera 100 millions d'euros pour cette réfection qui durera, selon Vincent Legouic le directeur général de ArcelorMittal Annaba, trois mois.