Avant-hier soir, des centaines de personnes avaient assisté au concert qu'il a donné au niveau de l'esplanade de la culture Rachid Mimouni, dans ville de l'ex-Rocher noir. Avant l'entame du gala, Akli Yahiaten a eu droit à un burnous kabyle d'un blanc immaculé de la part du wali de Boumerdès. En dépit de son âgé avancé, Akli Yahiaten monte sur scène, égal à lui-même. Le public, majoritairement des jeunes, lui a réservé un accueil triomphal. Le chanteur a entamé la soirée par sa célèbre chanson Thamourth Idourar (pays des montagnes). Avec les cinq musiciens qui l'accompagnaient, le cheikh a réussi à créer une ambiance empreinte de sérénité, où seule sa musique douce et sa voix envoûtante emplissaient tout Rocher noir. Cet artiste au long parcours a interprété ses plus grands tubes qui ont fait sa renommée durant les années 1970. Il a gratifié ses fans, grands et petits, par El Menfi, (l'exilé), Aâmi El Hocine, etc. Des chansons répétées en chœur par ses fervents admirateurs qui ont pris des photos pour immortaliser ces moments de joie. Cette soirée, qui a été organisée à l'occasion de l'ouverture de la semaine culturelle de la wilaya de Tizi Ouzou à Boumerdès, a été marquée par la participation de la troupe de musique Thaziba et du chanteur Ahcene Aït Zaïm. Ce dernier a interprété la célèbre chanson du défunt Farid Ali, Ayemma Azzizen ourtsrou (Ô chère mère ne pleure pas), que le public a répété en osmose totale avec l'artiste. Il est à rappeler que d'autres concerts sont prévus dans le cadre de ladite manifestation, qui seront animés entre autres par Ali Amrane, Saïd Youcef, Saïd Bellil et Kenza. Le programme prévoit également des soirées folkloriques et des pièces théâtrales pour enfants.