La cité, dans la périphérie de Tlemcen, qui pourtant enregistre un essor économique et de développement important, manque cruellement de plantations et d'espace adéquat de stationnement de véhicules. Les habitants des 92 logements de la cité des Mimosas à Chetouane, des enseignants à l'université Aboubakr- Belkaïd attirent l'attention des autorités locales sur la situation de leur agglomération qui va en se dégradant depuis 2003. « Nous souffrons des décombres qui s'entassent jusqu'à nos portes. Notre cité s'est transformée en décharge publique. Nous sommes envahis par toutes sortes de détritus, particulièrement au bloc A1 devenu un dépotoir et un urinoir en plein jour. Les rats sont devenus nos voisins. Nous avons peur pour nous et nos enfants ». Dans une pétition, les signataires s'inquiètent de leurs conditions de vie devenues infernales. « En plus des égouts qui se déversent sur la chaussée non bitumée, un autre fléau s'est greffé dans notre cité, des couples illégitimes ont choisi les lieux pour s'adonner aux actes immoraux ». La cité, dans la périphérie de Tlemcen, qui pourtant enregistre un essor économique et de développement important, manque cruellement de plantations et d'espace adéquat de stationnement de véhicules. « Imaginez des camions de gros tonnage circulant à vive allure sur une chaussée poussiéreuse, éventrée… Nous courons des dangers chaque jour que Dieu fait ». Pour conclure, ces citoyens ne souhaitent que vivre dans un cadre « agréable et un environnement sain ».