Prévus pour le mois de juillet passé, les travaux du projet du transrhumel de Constantine ont été suspendus suite au refus de la commission nationale des marchés de désigner un bureau d'étude pour le suivi technique. Le motif avancé pour justifier cet arrêt est la non-conformité du marché au cahier des charges. Devant cet état de fait, l'administration a entrepris des démarches auprès du ministère des Travaux publics pour relancer les travaux sous l'égide du contrôle technique des constructions (CTC), en attendant de lancer un autre avis d'appel d'offres national et international pour la désignation d'un nouveau bureau d'étude. Par ailleurs, l'entreprise brésilienne, Constructora Andrade Gutierrez, ayant décroché le marché pour la réalisation du pont, le plus grand d'Algérie, et dont le montant est estimé initialement à plus de 14 milliards de dinars, est à cheval aujourd'hui sur, entre autres, l'installation du chantier et le sondage. Selon le 1er responsable de l'entreprise, qui a fait un exposé sur le projet, dimanche dernier au siège de la wilaya, sis à la cité Daksi, en présence du wali et des membres de l'exécutif, le glissement de terrain affectant Constantine, qui n'est en fait d'aucun danger pour le projet en lui-même, n'empêchera pas la réalisation des travaux, car il est déjà prévu la mise en place de fondations adaptées au phénomène. L'ouvrage, devant être réceptionné en 2012, sera caractérisé par une sécurité maximale (tablier avec bretelle d'accès et sortie) et une résistance aux séismes et vents en conformité avec les normes Eurocodes et règlements parasismiques locaux. Il sera d'une longueur totale de 1 119 m, allant de la place des Nations unies au Mansourah, et rendra fluide la circulation, tout en offrant des accès sûrs et de qualité aux piétons.