Le mouvement de contestation au sein du FLN s'amplifie. Les membres du comité de suivi (dissidents) du parti de l'ouest et du sud-ouest du pays, réunis hier à Sidi Bel Abbès, ont réitéré leur appel pour la tenue d'un congrès parallèle à même de « ranimer une formation politique en perte de vitesse sur tous les plans », disent-ils. Dans une déclaration rendue publique à l'issue des travaux de la commission régionale de préparation du congrès parallèle, les membres du comité de suivi considèrent que la plupart des mouhafdas sont actuellement « paralysées » et statutairement « illégitimes ». Les dissidents, qui dénoncent la « marginalisation » de nombreux militants, ont mis en garde contre la « clochardisation » continue du parti, notamment à l'approche des sénatoriales prévues en décembre 2009. Selon l'ex-membre du bureau politique, Azzi Bentabet, « la tenue du 9e congrès du FLN dans les conditions actuelles risquent de conduire le parti à une disparition quasi certaine ».