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Musique-Retour de Cheikh Dendani : La grâce d'une voix plurielle
Publié dans El Watan le 14 - 10 - 2009

C'est un retour prometteur sur la scène artistique qu'annonce Abdelkader Chakour, connu sous le nom de Cheikh Dendani. Connu dans les milieux de l'émigration en France durant les années 1960 et 1970, ce fils de Koléa reprend sa guitare et ses Qcids pour titrer la société algérienne d'aujourd'hui avec ses joies, ses peines et ses aléas.
Son dernier album se veut un réquisitoire virulent contre des fléaux et des déboires qui rongent l'Algérien. Dawni maahoum harag emprunte les mots d'un jeune harag qui consomme mal son échec après la traversée de la Méditerranée. Par ces mots, Dendani s'adresse à toute une jeunesse pour tenter une dissuasion à l'endroit de cette entreprise suicidaire. Le Cheikh s'abandonne à livrer son expérience pour préconiser à cette frange fragile de la société le travail et le labeur dans Nodh takhdam. L'artiste déplore la dégénérescence qui caractérise les rapports sociaux en les qualifiant de « cauchemar » et rend hommage dans Beqit besslama au défunt Cheikh Bourahla. Elevé au rang de véritable maître de la chanson arabo-orientale, Cheikh Dendani ne peut et ne veut se démarquer de l'itinéraire qui a fait sa notoriété dans les bistrots de fransa qu'il a connus depuis l'âge de 17 ans. Durant plusieurs années, il animera en permanence les fêtes et les soirées de l'émigration en compagnie de grandes figures de la chanson de l'exil, notamment Salah Sadaoui et les frères Megherbi qui ne sont autres que les parents du monument Hadj Mrizek.
Dans cette allure, le Cheikh excelle dans l'interprétation, entre autres de Dahmane El Harrachi, tout en offrant à la chanson algérienne des tubes inoubliables en souvenir des années 1970. C'est à cette époque que les radios se font l'écho de Barkani yal kass khelini nahna pour faire apparaître un œil critique sur la réalité de l'alcoolisme dans les milieux ouvriers, maghrébins en France. Il rend hommage également aux filles de son bled Bnat Qolea, tout en chantant son émerveillement pour cette ville qui l'a vu naître Semawha Qolea. Dans cette mosaïque, le plus beau de ses titres restent bien sûr son succès immortel Romya ma darti fiya où il chante son regret d'avoir un jour vécu son mariage mixte. Le retour de Cheikh Dendani est une innovation en multipliant ses croisements de styles entre l'arabo-oriental et le franco-arabe. Il berce ainsi sa voix au rythme des Touchias et la fait vibrer comme Sami El Djazaïri et Lili Boniche. L'autre défi pour le Cheikh est désormais de chanter et de composer en kabyle. Pour se faire, il annonce déjà la couleur de son répertoire qui ne va pas déroger à son souci de la préoccupation sociale mais qui va enrichir le défilé de la chanson sentimentale kabyle avec un hommage singulier à son défunt maître, Cheikh El Fodil, qui lui appris tout jeune à jouer les premières notes de musique dans son salon de coiffure à Koléa.


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