Agonisante durant plusieurs décennies, l'apiculture locale vient de connaître, ces deux dernières années, un bond assez significatif. En effet, celle-ci a fourni des résultats assez prometteurs avec une production de miel atteignant près de 50 quintaux/an. Par le passé, le bouleversement du climat et les effets de la sécheresse avaient entraîné une production apicole vers la dérive, due à une forte réduction des espaces floristiques. Cela explique en partie le prix exorbitant de ce produit. Parmi les abeilles, mères d'un nectar aux mille vertus, très recherché pour ses qualités nutritives et thérapeutiques, l'abeille saharienne (Apis mellifera sahariensis), une espèce locale prolifique, très adaptée au milieu, est malheureusement en voie de disparition. Les scientifiques de l'Intelv (Institut technique des élevages, sis à Birtouta) ont pour objectif de la multiplier et de la remettre dans son milieu naturel, au sud de la wilaya de Naâma (région d'Aïn Sefra) et à Bechar. Ces derniers, apprend-on, ont par ailleurs découvert que cette précieuse abeille fabriquait une cire résistante à la chaleur.