En raison d'un trafic automobile intense, doublé de l'incivisme de certains piétons, l'avenue de la Soummam n'en finit pas de faire des victimes. Cette chaussée à double voie figure parmi les plus meurtrières de la ville de Constantine. En particulier sur l'étendue de la route reliant la cité Kouhil Lakhdar (ex-Djenane Zitoune) à la gare routière Est. Pourtant, ce tronçon routier est censé être sécurisé en raison de l'aménagement à ce niveau de deux passerelles piétonnières. La première à hauteur de l'arrêt de bus en contrebas de la cité Kouhil Lakhdar, et la seconde à proximité de la gare routière Est. Cet investissement lourd n'a, hélas, pas eu l'impact escompté. Beaucoup de piétons continuent à prendre des risques en s'évertuant à traverser la chaussée en dehors des zones sécurisées. Face à ces pratiques suicidaires, les services concernés ont cru y mettre fin en procédant à la construction de balises de sécurité en béton et à la pose de grillages de protection. Pourtant, au premier abord, certains d'entre eux n'ont pas hésité à saccager une partie du grillage, créant ainsi une brèche leur permettant (alors que la passerelle proche de la gare routière Est se trouve à quelques dizaines de mètres) d'enjamber le terre-plein et passer de l'autre côté de la route. Des pratiques qui se font au vu et au su des motards de la sûreté, affectés en permanence à proximité immédiate de cette trouée. Sous prétexte qu'ils n'ont reçu aucune consigne les incitant à verbaliser les contrevenants, ces derniers disent ne pas être concernés par ce type d'infractions.