Selon un communiqué de ce syndicat, structuré dans 41 wilayas du pays, une action de protestation sera observée aujourd'hui devant le ministère de l'Education nationale, à Alger, pour réclamer l'amélioration de la situation socioprofessionnelle de cette catégorie d'employés. Le syndicat demande, entre autres, «l'intégration des corps communs et des ouvriers professionnels dans le secteur de l'éducation», soulignant que «cette catégorie de fonctionnaires est la colonne vertébrale du secteur». «Ces fonctionnaires (130 000 à l'échelle nationale, ndlr) touchent des salaires qui n'atteignent même pas le SNMG. Certaines travaillent 70 heures par semaine à cause du manque d'effectifs, mais ils n'ont jamais été permanisés», dénonce le président dudit syndicat, Behari Sid Ali. «Les responsables de la tutelle nous disent : vous dépendez de la Fonction publique. Qu'ils nous expliquent alors comment ils ont pu intégrer les intendants et les enseignants de l'éducation sportive dans le corps pédagogique alors qu'ils dépendaient des ministères des Finances et de la Jeunesse et de Sports», ajoute-t-il, avant d'exiger la révision du statut particulier et du régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir de 2008. Le SNCCEPEN réclame en outre l'annulation de l'article 87 bis ainsi que l'augmentation de la prime de rendement de 30 à 40% du salaire. Behari Sid Ali s'indigne contre «la sourde oreille dont font preuve les responsables concernés» et demande l'ouverture d'un dialogue franc avec leur syndicat pour dégager des solutions à la hauteur des aspirations de cette catégorie d'employés qui assurent de pénibles tâches au niveau des établissements scolaires.