Depuis sa réalisation par un bureau d'étude français en 1983, le siège de la commune d'El Hadjar est confronté à un problème de certificat d'inscription. Il a fallu attendre vingt-six ans pour que l'opération de sa régularisation administrative soit entamée au niveau des Domaines. En effet, selon Mohamed-Cherif Bendjedid, le P/APC d'El Hadjar, « c'est le secrétaire général de la commune qui a été chargé de régulariser la situation ; toutes les démarches vont bon train et ce problème sera résolu au début de l'année 2010 ». La régularisation de la situation administrative du siège de l'APC n'est pas la seule préoccupation de la commune, celle-ci s'ajoute à plusieurs autres priorités dont l'assainissement, l'AEP, le bitumage et l'éclairage public. Tant de localités, notamment celles datant de l'ère coloniale, en sont dans un réel besoin. Ainsi, une enveloppe de 3,5 millions de dinars a été engagée pour le projet d'aménagement de la cité El Hadaik qui abrite quelque 200 logements. Un montant jugé insuffisant par les élus –au vu de l'envergure des œuvres à réaliser- qui estiment qu'une rallonge de 1,4 millions de dinars est nécessaire à l'entame des travaux. De même pour la localité El Moukaouma dont les travaux, pris en charge par deux entreprises, ont nécessité plus de 8,5 millions de dinars. Egalement au menu le projet de réalisation d'un jardin public au centre-ville d'El Hadjar, en plus de l'aménagement du stade de la localité El Houraicha, lesquels ont été enregistrés en 2009. Ils ont nécessité respectivement des enveloppes financières de 4 et 8 millions de dinars. Beaucoup de projets donc et de réalisations afin de faire profiter le citoyen de l'ex-Duzerville des bienfaits de la modernisation et de l'amélioration urbaine ! Concernant le marché couvert d'El Hadjar, érigé en 1995 à la lisière de la station de transport interurbaine, il faut dire que celui-ci n'attire pas les commerçants à cause du trafic routier qui en perturbe l'activité, en plus de gêner les habitants, qui se tournent vers les marchés informels. Devant cette situation, l'APC compte délocaliser la station de transport dont l'assiette de terrain abritera deux grandes tours de logements avec locaux commerciaux au rez-de-chaussée. Il est également prévu, toujours selon le P/APC d'El Hadjar, la réalisation d'une bretelle reliant la route principale du Pont Bouchet au nouvel hôpital, dont le financement a nécessité 1 million de dinars. Cela permettra un accès facile à certaines cités, entre autres Chaoui, Mabrouk et les 148 logements, et évitera par conséquent aux écoliers des accidents de la circulation.