Les pièces de rechange des véhicules non fabriqués dans leur pays d'origine ne seront plus admises en Algérie à partir du 2 novembre 2009 a annoncé, hier, le ministre du Commerce, M. El Hachemi Djaâboub. « Aucune pièce de rechange ne sera admise en Algérie à partir du 2 novembre si elle n'est pas achetée dans son pays d'origine », a déclaré le ministre lors d'une rencontre avec les cadres du secteur du commerce. Il a, toutefois, précisé que cette mesure visant à lutter contre l'importation de pièces détachées contrefaites, notamment auprès des pays asiatiques, ne concerne pas les pièces de rechange fabriquées sous licence dans d'autres pays. Dans ce cas précis, les importateurs doivent exhiber un certificat attestant que les pièces en question ont été fabriquées sous une licence attribuée par la maison mère. La décision du blocage, par les services des Douanes, des marchandises qui ne répondront pas à ces normes est « ferme et sans appel », selon M. Djaâboub. Il est à rappeler que 80% des pièces de rechange des véhicules sont importées de Chine, de France, d'Italie et de Corée du Sud. Les importations auprès des pays arabes représentent 2% de ce marché et proviennent notamment de Tunisie, des Emirats arabes unis (EAU) et du Maroc. En 2008, les importations de pièces automobiles ont atteint un volume de 44 256 tonnes pour une valeur de 291 millions de dollars US. Quant aux quantités de pièces saisies pour contrefaçon, elles ont été de l'ordre de 3 tonnes pour une valeur de 5,7 millions de dollars en 2008. Les motifs de saisie ont été l'absence de la marque et le défaut d'étiquetage.