Le dossier relatif à la cité Diar Enakhla, rasée dernièrement, n'est toujours pas clos. Ainsi le problème de la veuve du moudjahid Ali Haffar (ce dernier avait croupi de 1945 à 1962 dans les cellules de la prison d'El Harrach pour participation active aux événements du 8 Mai 1945) demeure toujours en suspens. Les promesses du chef de daïra qui s'est, à travers la correspondance du 22 février 2009, engagé à octroyer à la veuve, et à titre de compensation, un kiosque en location au niveau de la cité El Hidab, où ont été relogés les ex-occupants de Diar Nakhla, sont restées au stade des intentions. Ne voyant rien venir, la veuve a sollicité, le 6 septembre dernier, le wali, lequel instruit les services de l'OPGI pour qu'ils prennent en charge le dossier en question. Au grand étonnement de la veuve de Ali Haffar, très connu du côté d'El Ouricia où il avait activement participé, un certain mardi 8 mai, à l'attentat perpétré contre l'abbé Navarro, l'aumônier militaire de la garnison de Sétif, l'Office lui propose un local à la cité promotionnelle Omar Deggou, en contrepartie de plus 2 millions de dinars. La mauvaise surprise venant de l'OPGI a accentué la déprime de la vieille femme, qui interpelle une nouvelle fois le premier responsable de la wilaya afin qu'il mette un terme à son cauchemar.