Les habitants de la « défunte » Diar Enakhla, qui ont été relogés dernièrement dans des immeubles de la cité El Hidab, reviennent à la charge, en déclarant : « La manière de faire des services d'Algérie poste qui n'ont pas fait l'effort d'acheminer notre courrier destiné à Diar Enakhla, qui n'existe plus, nous a pénalisés. Dans l'attente d'une correspondance ou d'un mandat réexpédiés à l'envoyeur, beaucoup de gens se trouvent désormais dans l'expectative. » Dans un autre registre, ils soulèveront le problème des enfants du préscolaire, obligés, faute de classes, de rester à la maison. A leur grand désarroi, les trois écoles de la cité sont dépourvues de classes du préscolaire, les familles ne possédant pas de véhicules sont dans l'obligation de « coffrer » leur progéniture à la maison. Cette situation qui indispose de nombreuses familles, perturbe aussi ces petits potaches « apprivoisés » auparavant par l'école. Les responsables concernés sont interpellés afin de trouver une solution à la question. Nos interlocuteurs, qui attendent les indemnisations promises, ont tenu à soulever la question des logements inoccupés par certains bénéficiaires ayant, disent-ils, l'intention de vendre les pas de porte. Les responsables en charge de ce dossier, qui a fait couler beaucoup d'encre, sont priés de mettre le holà.