La seconde édition du Forum algérien de la finance islamique aura lieu mardi prochain à l'hôtel Sheraton d'Alger, a affirmé hier Zoubeir Ben Terdeyet, directeur de Islam Invest Consulting, un cabinet de conseil en finances islamiques basé en France et organisateur du forum. « Ce forum sera l'occasion d'étudier les potentialités et les opportunités de développement de la finance islamique en Algérie en direction des PME », a estimé M. Ben Terdeyet, au cours d'une conférence de presse, organisée à Alger. Les participants à cette seconde édition tenteront, ajoute-t-il, d'analyser les expériences de la finance islamique dans d'autres pays dans le monde, notamment en France et en Grande-Bretagne. De nombreux participants, experts en la matière, interviendront sur plusieurs thématiques, notamment sur le marché algérien de la finance islamique et ses défis. On annonce, entres autres intervenants, la présence de Hamza Bouaziz, doctorant, Paris I Sorbonne, Rachid Sekak de HSBC Algérie et Samia Rabia de Wildge Luxembourg. Nacer Hider, directeur des relations publiques à la Banque Al Baraka, a indiqué, quant à lui, que l'Algérie dispose d'une expérience riche dans la mesure où la première Banque islamique a été agréée en 1991. Ce responsable plaide pour la mise en place d'une réflexion profonde afin de permettre à l'Algérie de devenir le hub de la finance islamique au Maghreb et en Afrique. Cette activité est embryonnaire en Tunisie et au Maroc, d'où la nécessité, insiste-t-il, de « booster ce marché ». Il révèle que deux banques dédiées à la finance islamique sont en attente d'agréments. Il s'agirait de Abou Dhabi Islamic Bank et Koweït Finance House. Actuellement, trois banques, à savoir El Baraka, Essalem et AGB ainsi qu'une compagnie d'assurances (Salama) activent en Algérie selon les préceptes de l'Islam.