C'est la grogne chez les diplômés détenteurs de licences. L'origine de ce mécontentement vient de la décision du ministère de l'éducation nationale d'exiger un master ou un magister pour pouvoir participer aux concours de recrutement d'enseignants du secondaire. Beaucoup de prétendants aux 93 postes de travail alloués aux lycées de la wilaya de Jijel n'arrivent pas à comprendre leur exclusion d'une telle participation et s'interrogent même sur la valeur de leurs diplômes décrochés dans les universités algériennes. Certains licenciés considèrent que cette mesure est le coup de grâce porté à leur avenir professionnel dans le secteur de l'enseignement, principalement pour certaines spécialités, comme les lettres arabes et françaises, ou encore les mathématiques.