A vingt jours de l'Aïd El Kébir, les chefs de famille discutent déjà de ce que sera le prix du mouton destiné au sacrifice. Au niveau des marchés à bestiaux de la région, tels ceux de Meskiana, Aïn Beïda et Oum El Bouaghi, les prix du mouton flambent. Le plus petit agneau est proposé à 10 000 DA, sinon plus. Les maquignons se frottent les mains, sûrs qu'ils feront de bonnes affaires, la semaine précédant la fête. Nombre de familles ne dérogeront pas au rite de Sidna Ibrahim et iront jusqu'à s'endetter pour satisfaire leur progéniture.