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Le mouton de l'Aïd trop cher
Beaucoup de familles s'en passeront cette année
Publié dans El Watan le 25 - 11 - 2009

A quelques jours de la fête de l'Aïd El Kebir, la folie des prix du mouton, pour cette année, ne semble pas connaître d'accalmie. Une virée au plus ancien marché à bestiaux de la capitale, en l'occurrence le marché d'El Harrach, renseigne sur cette frénésie des prix qui ne sont pas à la portée des bourses les plus défavorisées.
La bête de sacrifice est cédée entre 27 000 et 45 000 DA, c'est dire que les cargaisons de bestiaux venues des régions des Hauts-Plateaux, qui ont été déversées en grande quantité dans la capitale et en particulier au niveau de ce marché notoirement connu des Algérois, n'auront pas suffi à infléchir les prix. Les maquignons, comme à l'accoutumée, avancent toujours leurs arguments passe-partout, « la cherté des aliments de bétail », et font endosser ainsi la responsabilité à d'autres intervenants dans la chaîne de commercialisation du cheptel, à savoir les éleveurs. La vente des moutons de l'Aïd au niveau de ce marché se fait cependant de deux manières. La première consiste à fixer au préalable les prix de chaque tête de mouton, mais en laissant entendre que celui-ci peut être revu à la baisse, « 35 000 DA le mouton et vous pouvez choisir celui que vous voulez », nous lance un vendeur, et à un autre de rétorquer : « Approchez par ici les moutons sont à 27 000 et 35 000 DA la tête. » La seconde manière consiste à laisser libre cours aux enchérisseurs qui font monter les prix pour atteindre des pics inégalables, allant jusqu'à 45000 DA. Les plus experts des acheteurs tâtent la toison des moutons pour avoir un aperçu sur leur corpulence, d'autres s'affairent à vérifier la dentition pour déterminer l'âge des ovins. En tout état de cause, qu'il soit bélier ou simple agneau, le prix du mouton reste inaccessible. Beaucoup de familles se passeront cette année du mouton de l'Aïd, ou à défaut, se contenteront de l'achat d'un frêle chevreau, mais à quel prix aussi. Concernant le contrôle sanitaire, cette structure commerciale d'envergure n'est paradoxalement pas dotée en moyens de contrôle médical sur place.
« Les étables sont la propriété de la commune, qui les louent à des exploitants privés, qui, à leur tour, mettent les espaces à l'intérieur des étables à la disposition des maquignons pour écouler leur bétail », assure un vendeur. Et de poursuivre : « Les services vétérinaires de l'APC n'ont pas de bureau sur les lieux, mais ils interviennent périodiquement pour effectuer des contrôles. » Bien que cette structure présente des failles en termes d'organisation, elle reste néanmoins un lieu où les clients peuvent être rassurés sur la qualité des moutons, par rapport à ceux écoulés en dehors du circuit réglementaire. Toutefois, cette pratique a été, depuis l'année dernière, soumise à une réglementation draconienne, malgré cela la vente de moutons sur les grands axes routiers continue toujours d'attirer les pseudos maquignons. L'instruction qui émane des services de la wilaya a prévu, entre autres, des saisies de troupeaux qui sont proposés à la vente en dehors des espaces réservés pour la commercialisation du cheptel, mais ces mesures répressives n'ont, à ce jour, pas trouvé un terrain d'application. Cette situation de laisser faire par les pouvoirs publics a encouragé les vendeurs irréguliers à sévir encore. Rien qu'en matière des prix pratiqués, au marché à bestiaux d'El Harrach et celui improvisé sur le bas-côté de la route nationale 24 dans le quartier Eddoum à l'est d'Alger, il y a un écart de pas moins de 5000 DA. En plus de ces prix exorbitants, l'absence de contrôle sanitaire est à déplorer. Les moutons sont acheminés à partir des régions pastorales de l'intérieur et vendus dans les grandes villes, sans que les bêtes aient eu, au courant de leur brève vie, à subir une auscultation médicale.


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