Alger Jazz Meeting, un événement musical organisé par l'Office Riadh El Feth, sous le haut patronage du ministère de la Culture, une sorte de « Live at Algiers » dédié immanquablement au jazz, en lettres capitales, et aux autres déclinaisons et manœuvres orchestrales comme dirait le très new-wave OMD et aux performances fusionnelles, ouvertes et improbables. Durant les 2, 3 et 4 décembre, sur la scène de la salle Ibn Zeydoun, se relayeront six formations dont les groupes algériens Sinoudj, Madar et Fayçal Salhi Quintet et celles étrangères, Mario Canonge Trio, Pascal Schaer Trio et Raaga Trio. Alger Jazz Meeting, à l'origine, avait été initié par le ministère de la Culture voulant créer ainsi un événement musical jazz annuel. Et par conséquent, se voulant une tribune de choix pour les jazzmen algériens et internationaux. « La 2e édition du Alger Jazz Festival est tombée à point nommé et par hasard avec le week-end semi-universel, les 2, 3 et 4 décembre exactement les même dates que celles de l'année dernière. Ainsi, faut-il un planning bien réfléchi à l'endroit du public. Il s'agit de donner du plaisir, du temps, de l'espace (l'accessibilité et la disponibilité du parking) et puis leur donner envie de sortir. Le prix du billet d'entrée est de l'ordre de 400 DA. Alger Jazz Meeting 2009 est une rencontre musicale basée sur l'enracinement, la partage, l'échange et le respect de l'autre », nous indiquera Adnane Ferdjioui, chargé de la programmation artistique et qui est aussi animateur et producteur de l'émission de jazz et de blues Black and Blue de référence à la radio chaîne III. Ces trois jours, foncièrement de pur bonheur pour les « mordus » de jazzfusion, proposera des concerts de très bonne facture signés par des artistes chevronnés comme Mario Canonge (piano), Linley Marthe (basse), Jean Philippe Fanfant (batterie), Fayçal Salhi (oud et guitare), Christophe Panzani (saxophone), Vladimir Tores (contrebasse), Thomas Nicol (violoncelle), Etienne Demange (batterie), Pascal Schaer (trombone, cor des Alpes), Baba Konaté (djembé), Christian Guggenbuehl (guitare), Andreas Fulgosi (guitare), Andra Kouyaté, le frère de Bassekou (djeli ngoni et ngoni basse), Guillaume Lagger (harmonica)...Revendiquant le droit d'aînesse du talentueux et créatif Sinoudj faisant dans le malouf-jazz, les petits frères du groupe Madar ne cessent de monter...en puissance. Ils sont quatre garçons dans le vent... en poupe. Kheiredine M'Kachiche, violoniste, Nadjib Gamoura, bassiste, Aminoss, guitariste et Nazim Benkaci, batteur, forment un quartet dont tout le monde parle sur la place musicale acoustique et instrumentiste, par analogie au tout raï technoïde. Madar est en orbite ! Un « carré d'as » sans démesure aucune, a encore élargi son cercle, enfin son fan-club qui ne cesse de s'agrandir, le bouche à oreille aidant, sans publicité. Madar décline une partition d'un jazz contemporain, expérimental, fusionnel, algérianisant... Du jazz free (libre) et frais montrant et démontrant un jeu hors pair d'instrumentistes maîtrisant leur sujet. Une exploration ponctuée par de la pop, jazz-rock, berouali, hard-gnaoui... Des compositions personnelles et personnalisées comme Cirta 208, Algiers, Le Vent du Nord, Harda, M'samii, Balade maghrébine...La formation existe depuis un an. C'est une rencontre impromptue qui a donné le jour à un projet musical contemporain de jazz à l'estampille algérienne, à l'issue d'une résidence de formation organisée par la fameuse et dynamique association Limma à Constantine. C'est sûr, Madar se remet en orbite et tournera sûrement bien lors du 2e Alger Jazz Meeting. Donc, Let the music play( Laissez jouer la musique) comme dirait Barry White ! Salle Ibn Zeydoun Alger Jazz Festival Les 2, 3 et 4 décembre 2009 à 19h 30 Prix : 400 DA