Dans un document adressé, hier, à notre rédaction, l'UNTA revendique «le partage des soumissions publiques dans toutes ces phases en trois parts minimum». L'objectif est de contrer toute forme de spéculation et de monopolisation déguisée, conformément aux textes régissant les marchés publics fixant un taux de dotation minimum (20%) des marchés publics au profit des opérateurs agréés dans le cadre de l'Ansej et de la CNAC. Dans le même sillage, l'UNTA estime qu'il faudrait «offrir aux jeunes parmi les ayant droits des possibilités d'emploi, à travers la transmission des autorisations d'exploitation des transporteurs qui ont atteint l'âge de la retraite ou ceux qui ne peuvent plus assurer le service». Le syndicat espère par ailleurs «la constitution d'une commission entre le ministère des Transports et celui de l'Emploi et de la Sécurité sociale pour le traitement du phénomène de l'évasion sociale relative aux employés des transporteurs privés, en adoptant une approche qui prenne en considération la nature de ce service public qui demeure assuré dans la plupart des cas par de très petites entreprises à caractère familial». Enfin, l'UNTA appelle à «coordonner entre la direction des transports et celles des moudjahidine pour étudier toutes les questions liées aux licences de taxi, notamment l'élaboration de nouveaux contrats-types, au transfert de contrats, à l'annulation et au changement de résidence du bénéficiaire».