Ce sont 2 505 jeunes chômeurs sur 4 300 demandeurs d'emploi au titre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) qui ont bénéficié de contrats de formation à l'insertion (CFI) au niveau de la seule commune de Annaba. Cinq cents (500) autres vont être également embauchés dans le cadre des CFI grâce à un quota supplémentaire qui a été accordé à cette commune. Parallèlement à cela, une opération d'assainissement des listes des bénéficiaires des CFI, qui a été mise en œuvre, s'est déjà soldée par la radiation de 97 jeunes ayant bénéficié d'un emploi et leur remplacement par d'autres postulants à un travail. Cette opération de contrôle qui cible les sites au niveau desquels ont été affectés les bénéficiaires des CFI pour constater de visu leur présence ou non, devrait se traduire par la découverte d'autres emplois non occupés mais attribués. L'application du dispositif relatif aux CFI a enregistré, contrairement à celui concernant l'insertion des diplômés, une vague de mécontentement par rapport à l'absence de coordination entre les services impliqués dans cette opération, explique-t-on. Cette situation a été à l'origine d'un mouvement de protestation menée par des jeunes candidats à un emploi au titre des mêmes CFI.