-FMI : Au terme d'une visite effectuée du 6 au 24 mars 2014 à Tunis, la mission du Fonds monétaire international (FMI) a donné son accord préliminaire pour octroyer à la Tunisie 225 millions de dollars (environ 355 millions de dinars) au titre de la quatrième tranche du prêt de garantie. Ce décaissement s'inscrit dans le cadre de l'accord de confirmation de 24 mois adopté en juin dernier par le FMI en faveur de la Tunisie et portant sur un plan d'aide de 2,7 milliards de dinars, destiné à appuyer le programme de réformes économiques du pays. Une première tranche évaluée à 150 millions de dollars a été décaissée dès la signature de l'accord en 2013, alors que la deuxième et la troisième tranches, respectivement estimées à 250 et 500 millions de dollars au titre de l'année 2013, ont été décaissées en janvier 2014. Amine Mati, chef de la délégation du FMI, a souligné que «le conseil d'administration du FMI tiendra sa réunion en avril 2014 pour examiner le rapport qui sera présenté par sa délégation relatif à la conjoncture économique en Tunisie et les réformes structurelles introduites dans les domaines économique, financier et social». -Pétrole : Les cours du pétrole s'affichaient en baisse en Asie, dans l'attente de l'annonce d'une nouvelle hausse des stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai cédait 24 cents, à 99,36 dollars, et le baril de brent de la mer du Nord, même échéance, lâchait 30 cents, à 106,51 dollars. Les prix continuaient de pâtir d'un indicateur décevant sur l'économie chinoise, publié la veille et qui faisait état d'une contraction de la production manufacturière en mars, signe supplémentaire d'un ralentissement de la deuxième économie mondiale et deuxième consommatrice de brut. Le marché attend la publication pour aujourd'hui du rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie sur les stocks américains de pétrole et les analystes tablent sur une nouvelle hausse. En cas de nouveau gonflement de ces stocks, il s'agirait de leur dixième semaine consécutive de hausse. Ils ont progressé de 26 millions de barils depuis janvier, ce qui pèse sur les cours du brut. Les craintes d'une fermeture prolongée du Houston Ship Channel, un important couloir de navigation du port de Houston, au Texas (sud), survenue ce week-end à la suite d'une collision entre une barge et un navire, provoquent une volatilité des cours. -Brésil : L'agence Standard and Poor's a abaissé d'un cran, lundi dernier, la note de solvabilité du Brésil, de BBB à BBB- en pointant la combinaison d'une croissance économique faible et d'un «dérapage» budgétaire. «Conjugués, ces facteurs réduisent la marge de manœuvre du gouvernement face à des chocs extérieurs», écrit l'agence dans un communiqué, reléguant la note de la dette brésilienne à un rang de la catégorie «spéculative» désignant les investissements risqués. Le Brésil a été récemment frappé de plein fouet par un mouvement de reflux de capitaux qui a fait plonger sa monnaie et mis ses réserves de change sous pression. Le pays a également été le théâtre en 2013 de mouvements de protestation visant notamment l'ampleur des investissements consentis pour la Coupe du monde de football qui débute en juin. Dans son communiqué, l'agence dit s'attendre à ce que la croissance économique brésilienne reste «faible» dans les prochaines années, tablant sur 1,8% cette année et 2% en 2015, en recul par rapport aux 2,3% atteints l'année dernière.