La commune de Ammal occupe la première place avec cinq écoles non opérationnelles pour les mêmes motifs. Il s'agit de celles se trouvant au niveau des villages Thelath, Aït Oullemou, Doukan, Aït Dahmane et Bousmail. L'école de ce dernier village a fermé ses portes en 2011. Cela laisse comprendre que l'exode n'a toujours pas cessé dans la région. Après le terrorisme et l'insécurité, maintenant c'est la misère et l'enclavement qui poussent les habitants des zones rurales à aller s'installer sous d'autres cieux. Cela même si d'aucuns soutiennent que le regain de la violence terroriste dans la région durant la décennie écoulée a été pour beaucoup dans les retards qu'accusent certaines localités de la wilaya en matière de développement. La direction de l'éducation fait état de trois autres écoles qui ont fermé après l'an 2000 à travers la wilaya. Ces établissements sont implantés dans les localités de Djaâda (Khemis El Khechna), Ghomrassa (Issers), Idjlouahen (Bordj Menaïel). Et ce n'est pas fini puisque le nombre d'élèves à scolariser ne cesse de baisser dans de nombreux villages. C'est le cas au niveau de Imaghninen et Ouled Moussa (Naciria) qui fonctionnent cette année avec moins de dix élèves. La commune de Kharrouba compte, quant à elle, trois établissements du cycle primaire qui sont inopérants depuis 1998 à cause du même problème de l'absence d'élèves, partis avec leurs familles en raison de l'escalade de la violence terroriste.