10h à proximité de l'université Akli Mohand Oulhadj, la police a déjà opérée les premières interpellations des militants du MAK, a-t-on constaté. Les animateurs de ce mouvement ont exigé la libération de ces militants. Chose qui a été faite. Des centaines de personnes ont donc, marché par la suite, depuis l'université Akli Mohand Oulhadj jusqu'au siège de la wilaya de Bouira. Deux carrés ont été constitués, l'un par les militants du MAK, l'autre par les étudiants qui a vu l'adhésion des animateurs du RCD ainsi que d'anciens animateurs du Mouvement culturel berbère (MCB). D'autres personnalités politiques ont été également présentes à cette marche. C'est le cas de l'ex-député Ali Brahimi, porte-parole provisoire du Mouvement citoyen pour la liberté et le développement (MCLD) et l'artiste engagé Amirouche. Cette marche a drainé une foule nombreuse contrairement à l'année précédente. La foule du MAK a scandé les traditionnels slogans dénonçant le pouvoir et réclamant la cessation du harcèlement judiciaire contre leur leader Ferhat M'Henni. « Non au harcèlement judiciaire de Ferhat M'henni. Pour l'autodétermination du peuple Kabyle. Mon pays la kabylie », lit-on sur des banderoles géantes. Les manifestants du MAK ont scandé « Pouvoir assassin. Corrigez l'histoire l'Algérie n'est pas Arabe. Bouteflika, Ouyahia, Houkouma Irhabia, gouvernement terroriste. . Bouteflika Ya Attika, Kabylie est hors la loi. ». Sur les pancartes, on peut lire : « Rien ne peut arrêtez notre détermination à vivre notre existence. De leur côté, les étudiants et autres animateurs du MCB, ont crié d'autres slogans comme « y'en marre, y'en marre de ce pouvoir, Tamazight langue officielle. Pouvoir assassin. Djazair Hora démocratia, L'algérie libre et démocratique. Le peuple veut la chute du régime. ». Les étudiants pour la plupart du département de la langue Amazigh de l'université de Bouira, exigent l'ouverture de postes budgétaire et la généralisation de l'enseignement de cette langue. Les marcheurs ont sillonné durant plus de 2 heures les quartiers de la ville de Bouira et marquer une halte devant chaque quartiers et commissariat de police en scandant pouvoir assassin. La marche s'est déroulée dans le calme sous le regard des services dé sécurité. Au siège de la wilaya, certains militants du MAK et comme à l'accoutumée appellent au saccage d'une statut de l'émir Abdelkader implantée en centre ville, avant que d'autres interviennent appelant les marcheurs à ce disperser.