SOS Disparus et le Comité des familles de disparus en Algérie (CFDA) ont organisé, hier, un sit-in à la place du 1er Mai à Alger à l'occasion de l'anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée le 10 décembre 1948 par l'Assemblée générale de l'ONU. « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » (article 3), « nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants » (article 5), ou encore « Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques » (article 20) : ces articles de la Déclaration universelle ont été brandis par les proches de disparus, attirant passants et policiers. « Gouvernants de nos pays, où sont nos enfants ? », « kidnappés dans leur sommeil, kidnappés sans témoins, et depuis sans nouvelles ! », criaient les mères de disparus. A noter qu'à Istanbul, en Turquie, la Fédération euroméditerranéenne contre les disparitions forcées (Femed), en partenariat avec plusieurs ONG turques, organise du 11 au 13 décembre la troisième rencontre euroméditerranéenne des familles de disparus sur le thème : « Justice transitionnelle et disparitions forcées ».