Pour certains villages, la pénurie de ce liquide vital dure depuis 40 jours. Cette fâcheuse situation a plongé les citoyens de la municipalité dans un désarroi profond. Pour étancher leur soif, les habitants n'ont d'autre choix que d'acheter des citernes tractables au prix de 1400 DA. D'autres se déplacent sur plusieurs kilomètres, à Mechtras, pour remplir leurs jerricans. «Au village Assa Bouchène, l'eau manque depuis le mois de février dernier. Cette situation est identique pour la majorité des villages de la municipalité», nous informe Ahmed, un habitant d'Aït Aïssa Ouziane. Aussi, les réseaux d'alimentation en eau potable reliant les villages à la source, datant des années 1970, sont très vétustes. Il ya lieu de préciser que cette interruption de l'AEP a provoqué des désagréments dans les établissements scolaires de la région, notamment en ce qui concerne le fonctionnement des cantines.