Un logiciel de dernière génération, relié à un GPS et à un sondeur, offre au marin-pêcheur, avant même de sortir du port, la possibilité de savoir, en temps réel et en animation 3D, les endroits riches en poissons et les aléas de la météo. Les marins-pêcheurs des villes côtières de Tigzirt et d'Azeffoun ont eu droit cette semaine à des journées de sensibilisation par la chambre de la pêche et de l'aquaculture sur l'utilisation du matériel de navigation et de détection. La société Furuno, spécialisée dans le domaine de la navigation maritime depuis 1992, basée dans la ville de Cherchell, a essayé de vulgariser ces deux points sur projection murale suivie de simulations pratiques.Ainsi, le domaine de la détection (des bans de poissons), l'animateur a passé en revue les principes de fonctionnement et les caractéristiques du sondeur et du sonar. « Chaque outil est indispensable », dira-t-il d'emblée, et d'ajouter « ces appareils offrent un gain de temps, une économie de carburant et au final, optimiser les captures ». A titre indicatif, ces instruments sont capables d'indiquer au pêcheur la distance et la profondeur des fonds marins, de différencier entre les bans de poissons et les roches etc. Quant au matériel de navigation, le radar, en plus du GPS, constitue le moyen de sécurité « par excellence », en ce sens qu'il permet d'éviter d'éventuelles collisions à des kilomètres à la ronde, « surtout entre espadonniers et les navires de la marine marchande », selon le conférencier. Le radiotéléphone VHF, selon des fréquences préétablies, permet de communiquer avec d'autres bateaux alentours et même d'y lancer des appels de détresse. Le Système automatique d'identification est un autre équipement qui vient étoffer cette gamme d'outils puisqu'ils peuvent sauver la vie à cette catégorie des « usagers » de la mer. Le top en matière de navigation est le MAXI SEA, un logiciel dernier cri, qui relié à un GPS et à un sondeur, offre au marin-pêcheur, avant même de sortir du port, la possibilité de savoir, en temps réel et en animation 3D, les endroits riches en poissons, les aléas de la météo. Il est capable de détecter la quantité du plancton dans l'eau et, via la chaîne alimentaire, de savoir avec exactitude où la quantité de poissons qui s'y nourrit. Non obstant son prix, (250 000 DA), le titulaire de cet outil « accède, à vie, aux données météorologiques voulues sur 5 jours, il suffit de se connecter à Internet ! », selon le conférencier. Pour les chalutiers ou sardiniers, le NET SONDE va jusqu'à donner aux patrons pêcheurs des informations exactes sur l'état et le contenu de leurs filets. Les présents sont invités à la fin de l'année à deux autres journées de sensibilisation sur la sécurité du marin à bord d'une embarcation et sur la préservation des ressources halieutiques.