«Cette propagande est l'œuvre de quelques journalistes qui ont déformé le discours de la militante, qui ont pris des proportions graves après que le porte-parole d'un courant extrémiste ait indiqué, sur les pages d'un quotidien national, que «Amira Bouraoui est laïque et n'a aucune religion», a relevé ce mouvement, qui affirme que «ce personnage légalise ainsi le meurtre de la militante Amira Bouraoui, comme ce fut le cas dans un précédent passé sanguinaire». Ce mouvement, qui milite pour les libertés et la démocratie, interpelle l'Etat algérien afin d'intervenir pour «mettre fin aux agissements de cette personne, qui distribue des «cartes de foi» comme bon lui semble». «Il est regrettable que des journaux permettent à des individus de tenir de tels propos, notamment à caractère takfiriste», a-t-il encore souligné, estimant que «la sécurité des militants relève de la responsabilité de l'Etat». La réaction du mouvement Barakat intervient après une campagne nauséabonde contre la militante Amira Bouraoui, dont le tort a été d'avoir émis le vœu, sur sa page facebook, de limiter les décibels des hauts-parleurs des mosquées.