La situation qui prévaut au collège Beliamine Tahar de Chemini ne laisse guère place à l'optimisme. La situation qui y prévaut a été marquée par une rentrée fracassante résultant de l'absence du directeur de cet établissement pour cause de congé de maladie, ajouté à cela le départ prématuré du surveillant général par intérim pour les mêmes motifs. La direction de l'Education de Béjaïa avait diligenté un autre directeur par intérim qui semble donner satisfaction aux parents d'élèves rencontrés sur les lieux. Mais force est de constater qu'après le retour de l'ex-directeur et la désignation de son intérimaire au poste de surveillant général, le CEM renoue de nouveau avec le climat de laisser-aller qui régnait déjà l'année écoulée et celle en cours, peut-on lire dans la déclaration adressée aux différentes autorités en date du 1er décembre 2009. « Nous dénonçons énergiquement l'insuffisance et l'instabilité en matière d'encadrement pédagogique tels que le directeur d'établissement, le surveillant général et adjoints d'éducation », nous a déclaré le président de l'association des parents d'élèves. Rencontré dans son bureau, l'actuel directeur, M. Semmoum, dit se sentir « plus préoccupé de l'avenir des élèves du CEM, mais que faire quand on est appelé à travailler avec un effectif amoindri, trois adjoints d'éducation, absence d'économe, conjugué avec un manque flagrant de matériels pédagogiques ». « Ces différents écueils brident davantage l'accomplissement de mes tâches et ne me laisse guère le choix d'entreprendre des solutions adéquates sans l'intervention efficace de l'académie », enchaîna-t-il. Ce cas délétère dans lequel est plongé ce CEM tarabuste vivement les parents d'élèves qui réclament le départ immédiat de l'actuel directeur et le renforcement de l'effectif d'adjoints d'éducation qui sont une condition sine qua non pour remettre de nouveau sur les rails ce collège qui représente l'établissement mère dans la daïra de Chemini.