Dans sa politique de redéploiement, la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a un programme, le moins que l'on puise dire, ambitieux dans la wilaya de Béjaïa. Un centre de formation de la police est sur le point d'être réceptionné au chef-lieu de wilaya. Erigé du coté de la cité dite base IMPROS, ce centre ne devrait pas tarder à être inauguré pour servir à la formation interne des policiers. Dans sa politique, la DGSN a tracé l'objectif de compter 19 sûretés de daïras à Béjaïa, soit au nombre de daïras que comprend la wilaya. On en est, jusqu'à maintenant, à 14 sûretés de daïra et l'on estime possible de boucler la boucle avant la fin de l'année 2010. La raison est que les cinq unités restantes sont en chantier. Mieux, deux sont achevées depuis quelques temps. Si leur entrée en fonction n'a pas encore eu lieu c'est pour cause d'absence d'effectifs. Il s'agit des sûretés de daïra de Beni Maouche et d'Ighil Ali en attendant la réception de celles, en chantier, d'Adekar et de Barbacha, dont le problème du foncier a été réglé, selon une source de la sûreté de wilaya. La cinquième sûreté de daïra au programme sera celle de Béjaïa, qui n'en est pas encore dotée malgré son statut de chef-lieu de wilaya. Du fait de ce statut, ce sera donc une sûreté de coordination. Elle aura le rôle de coordonner la demi-douzaine de sûretés urbaines en service dans la ville. Elles sont sept au total depuis mercredi 16 décembre, date de l'inauguration de la dernière structure du genre au populeux quartier de Taâssast, en haut de la ville, par le directeur général de la police judiciaire (DGPJ), M. Lafani Abdelaziz, qui a eu aussi à inaugurer, durant la même journée, la sûreté urbaine extra muros de Melbou. Ce qui porte à 11 le nombre de sûretés urbaines dans la wilaya, dont celle de Takriets est aussi extra muros, ce qui « égalerait plus ou moins une sûreté de daïra », au même titre que celle de Melbou.