La problématique de la protection de l'environnement était au centre, mercredi dernier, du forum hebdomadaire de radio Mila FM. Nouar Laïb, directeur de l'environnement, estime que « comparativement à plusieurs wilayas du pays, la situation de ce secteur à Mila est certes préoccupante, mais pas critique », quand bien même le rapport national sur l'environnement (RNE) de l'année 2000 aurait tiré la sonnette d'alarme sur la forte dégradation de l'environnement au plan national. Le phénomène de l'incinération des ordures ménagères, tant en milieu urbain qu'au niveau des décharges incontrôlées, qui essaiment la périphérie des centres urbains, a été le point d'orgue des interventions des représentants de la presse écrite. Les épais écrans de fumée et les odeurs nauséabondes qui s'en dégagent constituent un véritable problème de santé publique que N. Laïb attribue au « seul facteur humain », alors qu'il est unanimement prouvé que la gestion des rejets domestiques dans les grands ensembles d'habitat, comme au niveau des décharges publiques sauvages, laisse à désirer. Toujours est-il, a-t-il affirmé, que « des orientations ont été données en ce sens aux APC pour une meilleure prise en charge de ce problème ». D'autre part, une étude d'impact environnemental sera désormais mise en vigueur pour tout projet d'implantation de carrières, ce genre d'unités (grandes productrices de pollution) étant considéré établissements classifiés. Dans le cadre du quinquennat 2010/2014, des suggestions allant dans le sens de la protection du barrage de Beni Haroun sont faites quant à la réalisation de 3 à 4 décharges contrôlées dans le pourtour du lac. Des perspectives prometteuses sont également attendues à la faveur de la réalisation d'un centre d'enfouissement technique (CET) à Ouled Bouhama qui couvrira 7 communes dont Mila, une maison de l'environnement à Grarem, ainsi que des décharges publiques contrôlées à Chelghoum Laïd, Grarem, Tadjenanet et M'chira.
