Dans une déclaration placardée partout à travers la ville, le PST Aokas dénonce énergiquement les conditions des travailleurs d'Aokas-Liège. Déplorant « le désarroi d'une classe ouvrière méprisée et complètement abandonnée », les rédacteurs parlent de la seule unité de production jadis florissante pour une daïra de 50 000 habitants laquelle se retrouve « à broyer ses ouvriers, victimes du libéralisme » et dont le message de détresse. « Six mois sans salaire, nous avons faim » est le cri assourdissant par lequel ces derniers « expriment dignement et humainement leur révolte devant l'injustice qui leur est faite ». Exprimant sa solidarité avec les travailleurs de cette unité de transformation de liège, quelques jours seulement après la fermeture par ces derniers de la RN 09 au niveau de la sortie ouest de la ville, les auteurs de la déclaration appellent les citoyens à se mobiliser pour la réouverture de l'unité de production, le versement des arriérés de salaires et la régularisation de tous les ouvriers.