La marque algérienne de cosmétique Vénus s'est offert une jolie progression de ses résultats en 2014. L'année 2015 sera celle de l'exportation. Le cap est fixé résolument vers l'export, bien que l'entreprise ait blanchi sous le harnais dans le métier. Sur le marché algérien, l'évolution des indicateurs financiers des Laboratoires Vénus est très encourageante : le chiffre d'affaires a évolué de 8% en 2014, soutenant ainsi une constante croissance amorcée depuis maintenant plusieurs années. C'est dire que les machines tournent à plein régime pour Vénus qui enregistre ainsi annuellement une croissance de 8 à 9% de son chiffre d'affaires. Dans les prochains mois, ce fabricant algérien de produits cosmétiques et de beauté entend appuyer davantage sur le champignon de l'export, en orientant le gouvernail notamment vers le continent africain, réputé à grand potentiel. Vénus n'en est pas à son coup d'essai, puisque l'entreprise est déjà présente sur certains marchés. Son patron, Kamel Moula, rencontré dans les locaux des Laboratoires Vénus, fait de l'ambition du redéploiement de la marque à l'international son cheval de bataille pour 2015. Cet objectif suit un long travail de prospection et d'études mené sur certains marchés africains, très fortement demandeurs en produits cosmétiques et de beauté. Pour se frayer un chemin et imposer sa marque, Kamel Moula a une stratégie : adapter les produits Vénus aux spécificités africaines. Fort de son unité Recherche et Développement, il fait converger qualité et acclimatement des produits à la culture, au climat et aux besoins des différentes populations du continent africain. Il part du principe selon lequel les spécificités du marché africain, voire des attentes des consommateurs, ne sont guère semblables à la demande du marché algérien. C'est dire que l'entreprise algérienne des produits cosmétiques anticipe la différence des tendances de consommation sur certains marchés de l'Afrique noire de celles connues en Algérie. Vénus se targue d'avoir atteint ses objectifs sur le marché national, en se dotant d'une assise solide qui lui permettra de se fixer désormais les opportunités qu'offrent les autres marchés du continent africain. «D'ici la fin de l'année en cours, je pense que l'entreprise parviendra à parfaire ses recherches d'adaptation des produits aux spécificités des autres marchés et consommateurs du continent africain, une étape fondamentale pour mieux aborder et réussir le déploiement de Vénus sur les autres marchés africains», explique Kamel Moula, directeur général des Laboratoires Vénus. Outre le travail de recherche et de développement des produits, il a fixé deux autres priorités à son entreprise : maintenir la croissance des indicateurs sur le marché national, tout en renforçant l'investissement dans le facteur humain qu'il qualifie de l'un des paramètres solides sur lesquels est fondée la réussite de la marque. Dotée d'une marge opérationnelle appréciable, Vénus va à la conquête des marchés du Maghreb, de l'Afrique, tout en renforçant sa présence dans certains pays, dont la Syrie. Dans le courant de l'année, l'entreprise aura ficelé l'ébauche de sa nouvelle feuille de route. La hausse des capacités de production, des effectifs et de la proportion des bénéfices réinvestis est à même d'accompagner les nouvelles ambitions de l'entreprise à l'international.