Comment réagissez-vous aux agressions à l'encontre de Rayhana ? C'est lâche de s'en prendre à une femme sans défense. Ce ne sont pas des hommes. Aujourd'hui c'est Rayhana, demain ce sera moi, vous... Non, c'est inacceptable. Vous venez de voir la pièce de Rayhana. Que vous inspire-t-elle ? La pièce m'a fait pleurer, mais aussi rire. Rayhana et toutes les comédiennes ont été éblouissantes. Vous adhérez au contenu de la pièce ? Ce que raconte la pièce est véridique, pourquoi se voiler la face. On ne va pas couvrir le soleil avec un tamis. Pourquoi l'hypocrisie ? Cela concerne le monde entier, l'intolérance, ce virus-là, il faut le neutraliser. Vous auriez aimé y tenir un rôle ? Rayhana m'a sollicitée mais j'étais engagée sur d'autres projets. J'aurais aimé le faire. Vous-même avez joué des rôles sensibles sur des sujets tabous... Nous sommes soutenues par les femmes, les associations féministes, les démocrates. On est en train de renforcer nos liens de solidarité. Rien ne nous fait peur, personne ne nous intimidera, nous voulons la liberté, la démocratie. Et vos projets professionnels ? Je suis en train de préparer mon premier woman show avec mon producteur Olivier Gruzmann et l'auteur de mes textes Jimmy Levy, et la mise en scène sera faite par Anne Romanoff. Ce sera pour mars ou avril au palais des Glaces. J'ai aussi cinq scenarii de cinéma, dont un avec Ramzi, un autre avec Rachid Belhadj, un troisième avec Isabelle Adjani avec un tournage en Algérie, en France et en Italie.