Cela résume bien la prestation du trio seychellois — même amoindri de moyens de communication sur le terrain qui n'est pas, en dépit de son impact positif, une fin en soi — qui s'est acquitté de ses tâches arbitrales sans interférence de mauvais aloi, en se refusant à peser sur le déroulement de cette rencontre car les buts inscrits furent propres tous les trois. Il faut relever que les faits saillants (buts et cartons) ont été enregistrés en première mi-temps. L'arbitre Bernard Camille est à créditer d'une bonne performance car il a dirigé cette empoignade intense avec présence et clairvoyance et a su tirer profit de ses collaborateurs pour un arbitrage bien apprécié sur l'aspect assistance, en lui donnant, à la fin, de la consistance. A signaler que les arbitres des Seychelles, à l'instar de ceux de plusieurs pays d'Afrique, ne sont pas encore dotés et n'ont pas encore utilisé chez eux le dispositif du «kit oreillette» (grand acquis pour l'arbitrage). Ce matériel n'est fourni aux officiels de pays qui ne l'utilisent pas encore dans leurs championnats respectifs, mais uniquement lors des phases finales (CAN) car fourni et récupéré à la fin de la compétition par le département technique de l'instance arbitrale continentale.