L'ex-milieu de terrain des Verts dans les années 1980 est de plus en plus optimiste à quelques heures de la confrontation Algérie-Côte d'Ivoire. Mohamed Kaci Saïd, puisque c'est de lui qu'il s'agit, estime qu'au-delà de la stature de notre adversaire, toutes les équipes se valent à ce niveau de la compétition et que c'est profitable d'affronter un mondialiste et le favori par excellence de cette CAN. « Toutes les équipes se valent à ce stade de la compétition. C'est une bonne chose d'affronter une grande équipe avec de grands joueurs. Une occasion d'évaluer aussi le niveau réel de notre EN, dans une confrontation qui sera un véritable match-référence », estime l'ancien international. Un choc où les craintes vont surtout au niveau de l'attaque, maillon faible des Verts, avec un seul but inscrit lors du 1er tour. Une situation qui ne semble pas inquiéter pour autant Kaci Saïd qui précise que « notre attaque ne marque pas beaucoup. C'est un constat. Mais nous avons notre système de jeu qui nous a porté chance jusqu'ici. L'entraîneur l'a mis en place et les joueurs l'ont adopté. On marque peu, mais on se qualifie. C'est le plus important. » Il suggère de prendre exemple sur le Burkina Faso : « Les Etalons ont tenu en échec la Côte d'Ivoire. J'estime qu'on est meilleurs que le Burkina Faso et donc capables de stopper Drogba and Co », explique l'ex-Koubéen qui avoue que « les Ivoiriens sont meilleurs que nous sur la valeur intrinsèque des joueurs, mais l'Algérie a une histoire et a de tout temps joué les premiers rôles », a tenu à rappeler Kaci Saïd. Pour ce qui est des nombreuses absences et des incertitudes qui planent sur certains éléments, « On est obligés de faire confiance à tous les éléments. On a des pièces de rechange et de jeunes éléments comme Abdoun et Ziaya qui peuvent faire la différence », dira, confiant, Kaci Saïd qui s'attend à voir des Verts avec le même état d'esprit et la même rage de vaincre comme face à l'Egypte. « La clé du match, c'est de retrouver la hargne et la fougue d'Omdurman. C'est la seule alternative », dira Kaci Saïd, et de conclure avec une note d'optimisme : « L'Algérie peut faire la différence sur les balles arrêtées. »