«Revendiquer l'officialisation de Tamazight » et « dénoncer la violence meurtrière des corps constitués », figurent également parmi les mots d'ordre de la manifestation. Celle-ci a démarré, à 11 heures, devant le portail principal du campus universitaire de Hasnaoua. Au devant de la procession, nous avons remarqué la présence des maires avec leurs écharpes ainsi que des cadres et élus du RCD, à l'image de Leila Hadj Arab, Madame Moula, Hakim Saheb, Nordine Ait Hamouda, le sénateur Mohamed Ikherbane et Mohand Arezki Hamdous, président du bureau régional. Les marcheurs ont scandé des slogans hostiles aux décideurs comme « Pouvoir assassin », « Non à la répression, libérez l'investissement» et « Corrigez l'histoire, l'Algérie n'est pas Arabe ». Au fur à mesure où la procession avance, d'autres personnes rejoignaient les carrés de la marche qui s'est dirigée vers le centre ville, arpentant la montée du stade 1e novembre pour marquer ensuite une petite halte devant le CHU Nedir Mohamed. « Nous voulons un autre hôpital à Tizi», criaient, à gorge déployée, les marcheurs, allusion faite au projet du 2e CHU de Tizi Ouzou qui vient d'être annulé suite à la politique d'austérité prônée par l'Etat après la chute des prix du pétrole. La foule a continué sa marche jusqu'au 2e rond point de la ville des genêts où elle s'est dispersée dans le calme après les prises de paroles des cadres du RCD qui ont estimé que la marche a enregistré une grande réussite.