Le désarroi des 80 travailleurs de la Logitrans est dû à l'action engagée en justice par les services des Domaines afin de récupérer le siège de cette entreprise. Les opérations de prospection d'un nouveau centre se sont avérées infructueuses et le dernier espace choisi à cette fin était déjà attribué à l'insu de l'administration. Ce qui explique la déception et le désarroi des 80 travailleurs de la Logitrans, filiale du groupe SNTR, qui sont sommés de quitter les lieux après l'action en justice engagée par les services des domaines. Ces derniers veulent récupérer le siège de cette entreprise, situé au centre de Chlef, pour un usage inconnu jusqu'à maintenant. En contrepartie, les mêmes services se sont engagés à leur trouver un site adapté à leur l'activité principale, à savoir le transport et la maintenance des camions de la SNTR approvisionnant le sud du pays. Menace d'expulsion Dans ce cadre, une réunion s'était tenue en novembre dernier sous la direction des directeurs des domaines et des transporteurs et au cours de laquelle, ces derniers avaient assuré la direction et les représentants des travailleurs de Logitrans de l'administration ne comptait pas le mettre dehors et qu'une solution de rechange était envisageable. Or, selon des sources de l'entreprise, tous les points prospectés n'ont pas été retenus par l'administration des domaines, à l'image de l'ancien siège de la DVP, ex-Sonacome, qui est à l'abandon depuis des années. « En échange, on nous a désigné un terrain sur la route de Guelaftia mais celui-ci était déjà morcelé et attribué à des particuliers » ; souligne-t-on. Le dossier se retrouve ainsi à la case départ avec la menace d'expulsion qui plane sur les 80 pères de famille, dont la plupart ont plus de 28 ans de service. « Nous ne demandons que nos droits, à savoir un lieu adéquat pour exercer normalement nos activités », déclarent-ils en espérant qu'une solution définitive sera dégagée sous peu par la wilaya.