Tout comme la politique du logement, celle du travail s'inscrit dans le dispositif initié par les pouvoirs publics pour multiplier les chances au profit des jeunes chômeurs. Sans doute que les portes ouvertes, organisées durant les 1er, 2 et 3 février à Oum El Bouaghi, plus précisément dans le hall de la maison de la culture, offrent un large éventail d'opportunités aux jeunes désireux de créer ou monter leur propre entreprise. Le slogan de la manifestation choisi par les organisateurs pour la circonstance n'est autre que « Initiative, accompagnement et intégration ». Les stands regorgent de prospectus et de dépliants, prompts à orienter le visiteur. Il en est ainsi pour ceux de la CNAC, l'ANSEJ, l'ANGEM, le CPA et d'autres organismes, dont le credo est le soutien à l'emploi, voire la facilitation à la création de microentreprises. La régression du spectre du chômage ne se fait qu'au prix de louables initiatives avec, bien sûr, le soutien de l'Etat et des banques. Ce sont ces dernières qui, en accordant des crédits sans intérêts, participent à réduire le phénomène. A titre d'exemple, l'agence nationale pour la gestion de l'emploi (ANGEM) a financé 435 microentreprises durant les dernières années. Par ailleurs, et entrant dans le cadre du dispositif d'insertion, 11 360 postes ont été créés en 2009 sur 17 181 inscrits. Il reste encore des jeunes sur le carreau, mais il leur appartient de solliciter les organismes, telle la CNAC, pour monter une entreprise ou obtenir des crédits pour investir un créneau.