Les automobilistes empruntant la RN5 sont exposés à un véritable danger de mort au lieudit Tineqline, dans la commune de Ammal, au sud-est de la wilaya de Boumerdès. En effet, en l'absence d'un échangeur, afin de se rendre au chef-lieu de ladite municipalité, les usagers de cet important axe routier, en provenance de l'ex-Palestro (Bouira), sont contraints de s'arrêter en plein milieu de la chaussée pour guetter le moment opportun afin de traverser les deux autres voies de l'autre sens. Ainsi, les conducteurs mettent leur vie en péril en risquant d'être heurtés par d'autres véhicules, notamment les poids lourds, roulant souvent à vive allure dans les deux sens. Le même risque pèse sur ceux qui quittent la ville d'Ammal en direction de Boumerdès. Des sources locales nous ont affirmé qu'il y a déjà eu plusieurs accidents mortels à cet endroit. Un ouvrage conçu pour résoudre ce problème et dont les travaux ont été entamés depuis environ quatre ans, n'est toujours pas mis en service. Pourtant, cette infrastructure est quasi achevée et il ne reste qu'à réaliser sa jonction avec la RN5. « Faudrait-il qu'il y ait plus de morts pour que ce pont soit mis en service ? », s'interroge un habitant d'Ammal. Par ailleurs, tout le long du tronçon de la RN5 situé sur le territoire de Béni Amrane, une commune voisine, il n'y a qu'une seule bretelle permettant d'aller dans l'autre sens. De ce fait, les automobilistes voulant changer de direction, c'est-à-dire aller dans le sens opposé, ne peuvent y parvenir qu'une fois au centre-ville du chef-lieu communal. A moins qu'ils prennent le risque en s'aventurant là où les glissières de sécurité n'existent plus pour traverser. Ceux qui habitent au-delà du centre-ville, en allant vers Lakhdaria, doivent aller jusqu'à Ammal, pour pouvoir faire demi-tour et prendre la direction d'Alger. Tout cela peut être évité avec des échangeurs à l'entrée et à la sortie de chaque ville.