Oulhadj de Bouira, une rencontre regroupant des professionnels de la santé a permis à une vingtaine de psychologues cliniciens relevant de la DSP d'échanger et de débattre autour d'un même thème, la psychothérapie dans toutes ses dimensions. C'est au Centre intermédiaire de soins addictologiques (CISA) que cette rencontre pédagogique et formative entre les praticiens des services psychologiques a eu lieu en présence d'un expert du domaine. Un formateur qui est avant tout praticien fort d'une expérience de plusieurs années sur le terrain et qui a partagé son vécu riche en conseils avec l'assistance en tâchant de répondre à certains questionnements sur un secteur encore méconnu du grand public et peu développé et qui concerne pourtant de plus en plus de personnes. Il a été donc question, notamment, de parler des différentes thérapies et techniques de prise en charge des pathologies et troubles psycho-comportementaux, telles les addictions et les troubles mentaux, comme l'autisme, et aussi des difficultés que rencontrent ces prises en charge sur le terrain. L'intervention d'une psychologue exerçant au centre psychiatrique de Sour El Ghozlane, dans le sud de Bouira, a mis en lumière la question du manque de moyens et matériels thérapeutiques, surtout que ledit centre ambitionne de créer un service de pédopsychiatrie. Une précarité qui prévaut, selon les nombreux intervenants, dans la plupart des centre hospitaliers de la wilaya et qui ralentit sérieusement l'évolution des cas pris en charge. Ainsi, en conclusion de cette rencontre formative, et pour espérer sortir du cercle des blocages matériels et administratifs, les psychologues devront s'ériger comme les militants de leur profession en devenant maîtres de leur destin, le meilleur moyen d'y arriver étant le dépassement de soi et l'échange avec autrui, que ce soit les collègues ou les patients.